Fête des Jubilaires et installation du Provincial

Le 24 août 2016, dans la continuité de l’Assemblée provinciale qui s’était clôturée dans la matinée, s’est déroulée la fête des Jubilaires au cours de laquelle a été installé le nouveau provincial, le Père Jean-Michel Amouriaux.

La chapelle de la Roche du Theil était bien petite pour contenir tous les membres de cette célébration.

Plusieurs Supérieures majeures ou leur représentante avaient fait le déplacement jusqu’à la Roche.

Après la messe présidée par Mgr Michel Dubost (50 ans d’incorporation) et le déjeuner, tous se sont retrouvés salle saint Jean Eudes pour écouter l’allocution du Père Amouriaux.

Merci à lui d’avoir accepté cette mission et prions pour lui.

Que l’Esprit le guide durant ces trois années.

Homélie du 24 août 2016
La Roche-du-Theil
Luc Crepy cjm, évêque du Puy-en-Velay

« De Nazareth, que peut-il sortir de bon ? » et Philippe de répondre à Nathanaël : « Viens, et vois ». L’appel des premiers disciples dans l’évangile de Jean n’est pas une interpellation directe de Jésus, mais le témoignage de ceux qui ont reconnu en Jésus, le Messie, Celui dont parlent la Loi et les Prophètes. Ainsi Jean-Baptiste désigne Jésus à deux de ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu » ; ainsi André, l’un des deux disciples désigne Jésus à son frère Simon Pierre : « Nous avons trouvé le Messie ». Ainsi Philippe, du même village que Pierre et André, interpelle Nathanaël : « Viens, et vois » Et le texte nous dit que Jésus avait vu Nathanaël avant même que Philippe ne l’appelle.

Pour chacun de nous, l’appel des disciples, et plus particulièrement ce récit, résonne sûrement dans notre histoire, dans notre propre relation au Christ et bien sûr dans notre vie eudiste où nous essayons, comme le disent nos Constitutions « de mieux participer à l’évangélisation en faisant connaître Jésus, lui-même, Evangile de Dieu. » (Cst. 24)

Viens, et vois. Ces deux mots, ces deux impératifs, ces deux appels, trouvent bien des échos dans notre célébration de ce jour où nous rendons grâce pour tout ce que le Seigneur fait au sein de notre Congrégation et de notre Province. Je pense bien sûr d’abord aux jubilaires qui ont la joie de fêter aujourd’hui tant d’années de fidélité, de confiance et de service au sein de l’Eglise en collaborant « à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile. » (Cst. 10) Sans doute, ces années sont aussi marquées par les difficultés, par les changements opérés dans le monde et dans l’Eglise, par une vie dans la Congrégation de Jésus et Marie bien différente de celle à leur entrée en formation… mais ce temps donné tout au long de ces années manifeste que l’appel du Christ s’est ancré définitivement en eux, a produit de nombreux fruits et a donné et donne sens à toute leur existence. « Viens et vois » : ils se sont approchés du Christ et ils ont découvert que déjà le Christ les avait vu, les attendait, les connaissait et leur a promis, comme à Nathanaël « de voir des choses plus grandes encore ». Rendons grâce pour la vie et le ministère de nos confrères et pour leur réponse fidèle à l’appel du Christ.

Viens, et vois. C’est aussi une invitation à rendre grâce pour l’expérience très concrète de notre appartenance à a Congrégation de Jésus et Marie, que nous soyons amis, associés ou prêtres. Au détour des chemins et des évènements, nous avons rencontré tel ou tel eudiste, nous nous posions des questions de vocations ou nous interrogions sur notre manière de vivre notre vie chrétienne ; et nous avons croisé un des fils de saint Jean Eudes qui nous a dit « viens et vois ». Ainsi tel laïc engagé sur une paroisse ou dans un mouvement, tel adolescent en aumônerie, tel jeune professionnel en quête de vocation… a tissé amitié, a réfléchi, a prié avec les eudistes et a voulu aller plus loin… Viens et vois… et ce fut pour chacun l’apprentissage de rencontrer le Christ et de le suivre à la manière d’un grand spirituel et d’un grand missionnaire, saint Jean Eudes… découvrir un peu plus le Christ à l’aide de saint Jean Eudes… apprendre, avec lui, que toute la vie baptismale tend vers l’union à Jésus dans nos cœurs et dans le quotidien de nos existences. Viens, et vois, à la suite de Jean Eudes, pour laisser le Christ régner en toi. C’est ce que nous pouvons inscrire dans les projets de la Province de France, dans la pastorale des jeunes et des vocations : oser appeler comme Philippe et proposer de suivre le Christ à la manière de saint Jean Eudes.

« Viens, et vois », c’est aussi le défi de nos communautés apostoliques aujourd’hui et demain. C’est tout le travail de l’assemblée provinciale qui vient de s’achever. Comment nos communautés, attentives aux besoins de l’Eglise et du monde, orientent leurs efforts (cf. Cst. 17) ? Comment nos communautés sont-elles appelantes à la fois dans leur apostolat mais aussi par la qualité de leur vie fraternelle et spirituelle ? Viens, et vois comment, fidèles aux intuitions et à l’enseignement de Jean Eudes, nous essayons de suivre le Christ et de témoigner de la miséricorde du Père pour tous. Nos constitutions nous rappellent : « Conscients de la grâce que le Seigneur leur a faite, les Eudistes lui demandent chaque jour d’inspirer à beaucoup de chrétiens le désir de venir partager leur vie. » (Cst. 67) A la fois, nous pouvons rendre grâce pour ceux et celles qui ont rejoints ces dernières années notre petite congrégation comme associés ou comme séminaristes, à la fois nous sommes sans cesse invités à nous demander si nous osons appeler largement, témoigner de la place du Christ en nos vies et dans nos communautés. Comme Philippe, il nous faut oser interpeller ceux que nous croisons sur notre route : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. » Peut-être nous sera-t-il répondu : « De Nazareth, que peut-il sortir de bon ? » Mais, peu importe, car le Christ voit déjà ceux qui viennent à lui… et en serviteurs inutiles mais confiants, nous savons que c’est Lui qui appelle.

En bon eudiste, et depuis plus d’un an sous la protection de Notre-Dame du Puy, je veux avec vous tous confier à Marie notre nouveau Provincial - Jean-Michel -, les décisions de l’assemblée provinciale et les projets de nos communautés. Philippe nous dit : Viens, et vois. Marie nous dit : Faites tout ce qu’Il vous dira. Puissions-nous, de jour en jour, à l’invitation de Marie, chercher à faire tout ce que son Fils nous dira, c’est le plus sûr et le plus heureux chemin pour avancer avec confiance dans les prochaines années, ensemble dans la Province, au service de la Mission.

La Roche du Theil, le 24 août 2016

Chers confrères, chers amis rassemblés aujourd’hui pour fêter les Pères jubilaires, pour remercier le P. Laurent TOURNIER de son service de la Province et m’accompagner dans cette entrée dans la charge de Provincial, voici que je prends la parole après cet événement qu’est une assemblée provinciale.

Je rends grâce pour la participation de chacun, plus particulièrement de Laurent qui a mené sa mission jusqu’au bout, avec les conseillers provinciaux. Merci Laurent de t’être donné dans ta mission, qui certainement a façonné ton être, entre les mains du potier, qui parfois furent des mains tendres et d’autres fois plus rudes. Merci également de tout le temps que tu as pris pour la transmission des dossiers et des éléments précis du travail de Provincial.

Je remercie tous les participants de l’assemblée qui se sont donnés dans ces jours exigeants, dans un climat à la fois sérieux et détendu, dans une grande liberté qui exprime la réalité forte de notre fraternité eudiste. Merci à tous ceux et celles qui ont accompagné dans les services, dans le secret de la prière.

L’assemblée est avant tout une réalité qui a son poids de rencontres, de paroles, de relations ; c’est une réalité dans laquelle l’Esprit Saint se mêle et se mélange à ce que nous faisons, disons, pensons, pour nous permettre de reconnaître que c’est notre travail et son œuvre. Voilà ce qui compte, ce qui pèse devant Dieu, non pas ce que nous projetons mais ce que nous vivons de l’Evangile, déjà entre nous, en communion avec les autres confrères, ceux qui sont partis et ceux qui viendront, avec toute l’Eglise dans des cercles qui vont s’élargissant. Nous – j’ose le nous – avons grandi dans la manière de nous parler et de nous écouter, dans la manière de recevoir la mission commune avec une plus grande conscience que dans la diversité même des missions nous participions à la vie apostolique. Ainsi nous jouons notre rôle propre, structurant, édifiant de l’Eglise. La présence de Mlle Marguerite Léna et ses enseignements à partir de la Lettre aux Ephésiens nous ont sur ce point en particulier confortés, pour nous appliquer ensemble à vivre aujourd’hui selon notre tradition eudiste l’expérience apostolique, vie et mission tournées, lancées dans ce monde pour transmettre la joie de l’Evangile. Même si nous savons que nous sommes désormais moins de 50 incorporés en France, corde magno et animo volenti nous poursuivons la mission, fiers d’être de ce que saint Jean Eudes lui-même la petite Congrégation.

Pour vous dire ce qui m’habite aujourd’hui, je reprends bien volontiers les paroles du Pape François, non pour d’emblée me mettre sous une autorité incontestable mais parce que l’approche du Pape François m’aide et le cas échéant peut aussi vous accompagner dans la réception de l’assemblée que nous avons à mener. Je fais référence ici à un passage de la Joie de l’Evangile qui commence ainsi : « Pour avancer dans cette construction d’un peuple en paix, juste et fraternel, il y quatre principes reliés à des tensions bipolaires propres à toute réalité sociale. » (n°221)

Le temps est supérieur à l’espace

Chacun de nous est engagé en un ou plusieurs lieux, avec des projets et des charges immédiates. Nous roulons tous pour le Royaume de Dieu, pour que ce Royaume atteigne les différentes réalités que nous rejoignons et les réalités qui nous rejoignent malgré nous. Dans notre manière d’être et de faire, seul et avec d’autres, nous cherchons à construire. Cela pourrait représenter l’espace. Il y a une autre manière complémentaire et certainement première d’édifier qui correspond à ce principe : le temps est supérieur à l’espace. Pour accueillir et construire le Royaume de Dieu, nous pouvons discerner les processus de croissance qui sont là et qui nous précèdent, ces dynamismes qui habitent telle communauté chrétienne dont nous avons la charge pastorale, et chercher ensemble les rouages et processus que nous pouvons mettre en place. Il s’agit alors de construire en privilégiant les processus en cours pour qu’ils aillent à leur accomplissement. Le pragmatique me répondra qu’il y a bien souvent l’urgence des choses, qu’il faut les déplacer d’office, en changer ; c’est vrai partiellement, on peut aussi vivre autrement cette tentation de la violence par la circulation de la parole pour inventer des processus de vie dans nos communautés et dans nos missions. C’est le propre de la synodalité ou de la collégialité, qui pourrait devenir encore plus notre style de vie, un style adapté à une Société de prêtres, où des frères accomplissent le service de l’autorité avec et pour d’autres frères.  

Ecoutons la citation du Pape qui nous donne à penser sur ce sujet :

« Le temps ordonne les espaces, les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne en constante croissance, sans chemin de retour. Il s’agit de privilégier les actions qui génèrent les dynamismes nouveaux dans la société et impliquent d’autres personnes et groupes qui les développeront, jusqu’à ce qu’ils fructifient en évènements historiques importants. Sans inquiétude, mais avec des convictions claires et de la ténacité. » (n°223)

La priorité du facteur temps ne cherche pas à délayer les problèmes pour les rendre buvables… c’est laisser les processus porter leurs fruits, les accompagner, les amender, sans briser les élans, sans couper les ailes. C’est l’œuvre de chacun et plus encore de chaque communauté, sous l’impulsion du supérieur local ; cet aspect a été un de nos thèmes importants de discussion.

L’unité prévaut sur le conflit

Un deuxième principe est presque une évidence, au moins dans la formulation.

Face à un conflit, certains regardent simplement celui-ci et passent devant comme si de rien n’était, ils s’en lavent les mains pour pouvoir continuer leur vie. D’autres entrent dans le conflit de telle manière qu’ils en restent prisonniers, perdent l’horizon, projettent sur les institutions leurs propres confusions et insatisfactions, de sorte que l’unité devient impossible. Mais il y a une troisième voie, la mieux adaptée, de se situer face à un conflit. C’est d’accepter de supporter le conflit, de le résoudre et de le transformer en un maillon d’un nouveau processus.  « Bienheureux les artisans de paix ! » (Mt 5, 9). » (n°227)

Puisque la charité est la règle des règles, nous avons cette charge commune de favoriser entre nous tout ce qui permet un peu plus de communion. Ce n’est pas évident, nous sommes sur la voie de la sainteté, résolument, et nous y allons avec la pesanteur de nos humanités plus ou moins blessées, qui à leur tour blessent autrui. Chaque communauté locale est un témoignage de la charité fraternelle ; c’est comme cela que nous serons reconnus comme disciples de Jésus, et comme héritiers de Jean Eudes. L’accueil des confrères envoyés par d’autres parties de la Congrégation, pour vivre avec nous la mission eudiste est un défi pour témoigner de cette charité qui recrée ce qu’elle atteint. De même, il fait partie de notre histoire et de notre être eudiste de travailler avec les autres comme Jean Eudes le faisait dans ses missions ; nos apostolats actuels ne sont pas toujours à 100% eudistes, il faut inventer des mixités avec les prêtres des diocèses, avec les cousins et tous ceux qui voudraient ainsi partager la mission comme cela se fait habituellement dans les séminaires par exemple. La charité est par nature extensive, elle appelle elle-même sa diffusion, son expansion vers encore plus grand, vers les collaborateurs immédiats, vers les amis et associés, vers la Grande Famille, vers les diocèses.

La réalité est plus importante que l’idée

Qu’est-ce qui est là ? Qu’est-ce que nous faisons ? Qu’est-ce qui possible, y compris avec du rêve, avec des idées ?

« Il existe aussi une tension bipolaire entre l’idée et la réalité. La réalité est, tout simplement ; l’idée s’élabore. Entre les deux il faut instaurer un dialogue permanent, en évitant que l’idée finisse par être séparée de la réalité. » (n°231)

La réalité n’est pas ce qui freine la créativité mais au contraire ce qui lui donne sa possibilité ! Car idées sans réalité ne permettent rien, ou bien cela est comme les grains jetés au bord du chemin dans la parabole du semeur… Comment chaque communauté ou chaque groupe d’Amis et associés au sens large peut-il  se saisir de la réalité de sa vie et de sa mission pour proposer un renouvellement de la mission en accueillant les fruits de l’assemblée ? C’est tout l’enjeu qui se présente à nous qui est la réception de l’assemblée, non seulement ses travaux mais encore ce qui s’y est vécu. Comment l’assemblée provinciale va-t-elle être un événement pour tous les confrères ?

Certainement la dynamique missionnaire commune à toutes les intuitions fondatrices de Jean Eudes est-elle une clef pour nos communautés actuelles et pour les groupes (AACE, le groupe de la Pastorale des jeunes, le groupe COR etc.). L’élan de la mission permet de relier l’idée à la réalité, en incarnant dans le concret d’un terrain missionnaire les dynamismes de chacun et de chaque groupe. Il serait très bon que chaque groupe puisse trouver concrètement quelque chose qui manifeste un élément des réflexions de l’assemblée : une innovation communautaire, un chantier apostolique, en observant des germes de dynamisme et en développant dans la réalité les processus de croissance.

Le tout est supérieur à la partie

Mes propos renvoient beaucoup à chaque communauté, cellule de base de la Province. Car nous sommes envoyés ensemble pour la mission, c’est ensemble que la mission se définit, se vit, se relit, s’ajuste. 

« Le tout est plus que la partie, et plus aussi que la simple somme de celles-ci. Par conséquent, on ne doit pas être trop obsédé par des questions limitées et particulières. Il faut toujours élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous. Mais il convient de le faire sans s’évader, sans se déraciner. Il est nécessaire d’enfoncer ses racines dans la terre fertile et dans l’histoire de son propre lieu, qui est un don de Dieu. On travaille sur ce qui est petit, avec ce qui est proche, mais dans une perspective plus large. De la même manière, quand une personne qui garde sa particularité personnelle et ne cache pas son identité, s’intègre cordialement dans une communauté, elle ne s’annihile pas, mais elle reçoit toujours de nouveaux stimulants pour son propre développement. » (235)

Ce « tout » est pour nous un « faire corps » : quelle exigence de sortir de nos propres préoccupations d’une légitimité à toute épreuve, d’une urgence que nous pourrons toujours démontrer, pour choisir librement et joyeusement de prendre du temps avec les autres, de prendre le temps de parler et d’échanger. Notre communauté locale este déjà un premier tout à atteindre, en accueillant cela comme une grâce que Dieu nous fait. Ce n’est pas un outil froid et utilitaire, mais le lieu offert par Dieu comme l’est notre vocation, don gratuit de Dieu qui nous a appelés à faire corps dans la Congrégation. Dans la mesure où nous vivrons davantage la communauté locale, dans des relations vivantes et gratuites avec les autres communautés locales, si proches à vrai dire géographiquement, nous pourrons mieux ensemble participer aux diverses activités apostoliques qui sont menées par quelques-uns pour l’ensemble, autant parler ainsi des apostolats provinciaux.

Notre regard s’élargit vers les autres Provinces qui forment avec nous la Congrégation, qui elle-même est insérée dans l’Eglise et dans ce vaste monde. Les autres Provinces regardent la Province de France et voient notre pauvreté sans toujours percevoir davantage. Peu importe, l’humilité est un porche royal ! Si des frères viennent pour vivre avec nous la mission, notamment pour nous aider à tenir notre responsabilité historique devant la CJM nous les accueillerons avec reconnaissance. Et nous pourrons à notre tour proposer d’aller servir dans d’autres Provinces, en nous appropriant dans le cœur même de notre vocation que nous sommes frères, tous membres les uns des autres, vers un « nous » qui lui aussi ne peut que s’amplifier à d’autres.

Il est passionnant d’être eudiste en ce XXIème siècle ! Je commence mon service de Provincial précisément au moment où la Province fait partie de la catégorie des congrégations à faible effectif. Nous ne pouvons nous recevoir et nous concevoir que dans l’humilité, et c’est la clef vers le Royaume ! C’est la voie royale pour nous remettre à Dieu, sans prétendre autre chose que la force de sa grâce, en laissant résonner le texte d’Ep 1 : « Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles, et quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. » (Ep 1,18-20).  C’est ce que je nous souhaite pour ces trois ans qui viennent.

Je continue et achève comme le Pape : priez pour moi. Je vous le demande, priez chaque jour pour que j’accomplisse ma charge comme Jésus et Marie le veulent. Et priez pour ceux qui ont accepté diverses charges pour le service de tous, les conseillers provinciaux et les autres responsables.

Jean-Michel AMOURIAUX cjm

 

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